Dans le cadre de l'organisation du gouvernement, je vois un Etat fort, car seuls les Etats forts peuvent développer le pays de manière engogène. Le parlementarisme est problématique, car les députés, souvent manipulés ou corrompus, peuvent détruire le pouvoir de l'Etat via des motions de destitution.
Déjà, il faut que la motion de censure soit validé par 51 % des députés en valeur absolue (et non en élus présents) et 25 % des sénateurs. Le régime des sénateurs actuel a été réduit et il faut donc augmenter leur nombre afin d'augmenter les contre-pouvoirs. On peut garder le scrutin indirect des sénateurs via les maires.
Toutefois, cette motion de destitution peut être annulée par un référendum direct. En cela, il faut démocratiser l'utilisation des référendum afin de faire participer les citoyens dans le processus gouvernemental. Le référendum peut être déclenché par 10 % de la population, soit 2,8 millions de personnes. Pour faciliter l'accès à cet outil, on peut le baisser de 500 000 à 2 millions de signatures. Je pencherais plutôt pour 2 millions, car cela éviterait d'avoir des référendums pour tout et n'importe quoi.
Ce référendum concernant la motion de destitution doit s'appeler "Je récuse" et s'il dit non à la motion, alors les députés et sénateurs sont limogés immédiatement et ils ne gardent aucun des avantages après leur mandat. Cela permet au peuple de signifier à ses élus, que la motion n'est pas représentative du peuple, mais des intérêts personnels et politicards des élus. Cela permettra de purger l'Assemblée et le Sénat à intervals réguliers s'ils font les malins.
En revanche, si la motion est adoubé par le référendum, alors le président et tout son gouvernement doivent démissionner et le gouvernement par intérim, pouvant être nommé par un autre référendum, peut organiser des élections anticipées en l'espace de 3 à 6 mois. Cela évite de passer par la HCC qui est souvent instrumentalisé par le pouvoir.
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