Sans des frontières tangibles et robustes, un pays n'existe pas. Madagascar possède des frontières, mais elles sont une véritable passoire. La souveraineté passe par le contrôle absolu des frontières. Cela implique des moyens conséquents pour les forces de l'ordre que ce soit pour vérifier le trafic aérien ou maritime, la mer et l'air sont les seules voies pour pénétrer dans le pays. Comme nous sommes une île, on peut facilement se protéger. Et la fermeture des frontières pendant le covid-19 a fait que nous avons été l'un des meilleurs pays au monde sur la gestion de crise.
Le contrôle des frontières passe aussi par la sanctification de nos eaux territoriales. Des milliers de comoriens arrivent chaque année par des boutres et s'entassent comme des villes comme Majunga, favorisant l'essor de l'islamisme. De l'or, des pierres précieuses ou des espèces protégées quittent le pays via des transbordement en mer ou tout simplement parce que personne ne peut surveiller nos 5000 km de côtes. Et quand on parle des frontières, on doit également parler de nos eaux territoriales qui sont aujourd'hui exploité massivement par les pêcheurs européens dans le cadre d'un accord moisi avec l'Union Européenne. Il faut dénoncer cet accord, supprimer tout accord de libre échange et réserver nos ressources hallieutiques pour nos pêcheurs et nos propres industries.
Oui, parce qu'en tant que souverainiste malgache, je dis haut et fort qu'on doit s'en foutre des îles Eparses ! Les îles Eparses sont un dossier qui a été réactivé par les partisans de Ravalomana après la crise de 2009. Avant ça, la majorité des malgaches ou des français ignoraient l'existence même de ces îles. Enragés par le Coup d'Etat, mais aussi la complicité de la France, la diaspora malgache communautarisée à l'extrême, a activé le levier des îles Eparses en balançant des accusations à la mord-moi le noeud de colonalisme et d'autres bêtises. Ces îles n'ont aucun potentiel à court terme. La seule chose est que le contrôle de ces îles nous donnerait l'une des plus grandes superficies maritimes. En fait, cela permettrait de contrôler en partie le canal de Mozambique et donc, ce qu'il y a dedans, notamment les nodules polymétalliques et elles pourraient abriter des gisements de gaz naturel.
Et je maintiens sur le fait que cela ne doit pas notre priorité. Nos propres eaux territoriales sont suffisamment pleines de ressources pour qu'on s'en foute. Mais on les donne aux européens gratuitement. Récupérons d'abord la souveraineté de nos propres eaux, ensuite valorisons les ressources dans notre territoire comme l'huile lourde de Tsimiroro, les sables bitumeux de Tuléar, mais aussi l'or, les pierres précieuses. Toutes ces richesses sont sous-exploités ou pillés par les étrangers.
Ensuite, si le peuple veut vraiment récupérer les îles Eparses, alors qu'il sache que la souveraineté territoriale n'a jamais été obtenue par des commissions à la con ou la diplomatie, mais uniquement par les canons ! Pour ça, il faut que l'armée malgache soit suffisamment doté en armements et qu'on ait une vraie flotte maritime. Ensuite, la prochaine fois que la marine française pose le pied sur ces îles, on leur faire comprendre qu'ils ne sont pas chez eux. Et s'ils veulent la guerre, alors le peuple malgache doit être capable de la mener.
Ce n'est pas sur des gueuleries bêtes et méchantes, vides de sens qu'on revendique la souveraineté sur un territoire. On le fait de manière tranchante, efficace et sanglante.
Les frontières et les douanes sont un duo inséparable. Les douanes aujourd'hui sont un véritable sac de corruption et une institution délitée de tous ses moyens. La douane est un acte de souveraineté majeur, car un agent douanier détermine ce qui peut entrer ou non dans le pays. Donnons leur les moyens nécessaires, sanctionnons sévèrement les corrompus pour éviter des dizaines de containeurs entrent chaque semaine dans le pays sans payer un seul centime. Les douanes nous permettent aussi de faire un protectionnisme intelligent. Mais on peut faire cette mesure uniquement si les trois précédentes ont été accompli. Récupérer la banque centrale afin de financer nos projets de développement à notre guise, sans craindre les foudres de Bretton Woods, développer massivement notre agriculture et notre industrie agroalimentaire.
Le protectionnisme intelligent, très en vogue en Suisse, nous permet de faire entrer sans taxes, les produits qu'on ne produit pas sur place. Mais si un produit local existe, alors un produit étranger similaire peut entrer, mais il aura une taxe conséquence pour favoriser les achats locaux. On peut aussi directement fermer la porte aux produits étrangers similaires si on veut vraiment dynamiser notre industrie locale. Cela forcera aussi des entrepreneurs à se lancer dans la petite industrie et l'Etat par sa majesté régalienne pourrra l'aider à se développer.
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