La 5e mesure pour le souveranisme malgache est de nationaliser toutes les ressources stratégiques par défaut. Des projets comme QMM/Ambatovy nous prouve que nous avons de grands gisements miniers, mais qu'on se fait toujours enculer au moment des bénéfices. On ne reçoit rien en échange. Et quand je vois que ce projet ose nous dire qu'il est quand même le plus grand contributeur fiscal, on a envie de lui dire qu'il veut peut-être une médaille ? Tu travaille ici, donc tu paie obligatoirement tes impots ! Tenter de nous convaincre que les impots sont équivalents à des dividendes, montrent le mépris des multinationales pour notre peuple.
Quand je parle de nationalisation par défaut, j'inclus les gisements miniers, d'énergies fossiles comme le pétrole ou le gaz, les ressources naturelles, mais aussi un potentiel économique comme le tourisme. Quand on découvre une ressource stratégique, l'Etat doit toujours être à 100 % propriétaire. On peut arguer qu'on n'a pas les moyens de développer ces ressources. On peut créer des partenariats avec des étrangers pour les développer, mais que la balance doit être toujours être en notre faveur. Parce que quand on fait le bilan comptable de nos actifs et nos passifs en termes de ressources, on est proche du zéro pointé.
Le secteur bancaire, celui du négoce, du BTP, du tourisme, de la vanille, du Letchi, de l'or, des pierres précieuses, tout appartient à des étrangers. Et si on a la banque centrale à notre service, alors on peut créer autant d'argent que nécessaire pour financer tous ces secteurs au profit du peuple malgache. En formation, en aides pour créer des entreprises, en subventions, etc. Mais la nationalisation ne marche que si les 4 précédentes mesures ont été remplis.
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