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Mesure #6 : Une justice impitoyable et le rétablissement de la peine de mort

 Tous les projets de développement sont détruits par la corruption systématique de Madagascar. L'Etat n'a plus aucune crédibilité après 60 ans de magouilles, de copinages et de crimes. Pour que le peuple accompagne le pays dans son développement et fasse l'effort national nécessaire, il lui faut une confiance absolue dans son gouvernement. Et donc, une justice impitoyable doit être mise en oeuvre. Pour cette mesure de la justice, je préconise une justice basée sur l'acte et non sur l'auteur.

Cela implique qu'on doit toujours regarder le crime et non le criminel. On s'en fiche de son âge, de la taille de son compte bancaire, de sa nationalité, de son sexe. Du moment qu'il commet un crime, la justice doit sévir selon le crime et non l'auteur. Car une justice basée sur l'auteur est laxiste et soumise à la corruption. Cette réforme radicale de la justice est nécessaire et il faut mettre en place une incorruptilité des magistrats. Incorruptilité qui est possible si la justice est la même pour tous. Si des magistrats, des forces de l'ordre ou qui que ce soit, commet un crime, alors la justice doit être beaucoup plus exemplaire envers eux, pour signifier que quand on sert l'Etat, on ne sert personne d'autre.

Ensuite, je plaide pour le rétablissement de la peine de mort. Les catégories concernées seront la pédophilie, le viol, le meurtre, les crimes financiers, la haute trahison et la corruption. Cette peine de mort doit être en première instance. C'est à dire qu'on doit l'utiliser systématiquement plutôt que d'être une exception. Evidemment, si vous glissez un billet à un fonctionnaire du Ministère de l'intérieur pour "accélérer" l'obtention de votre passeport, on ne va pas vous pendre. Mais si en revanche, vous êtes le directeur de la CNAPS, que vous avez vidé la caisse pour vous acheter un appartement de 2 millions d'euros à Paris, alors on doit vous pendre et l'agonie doit être aussi longue et douloureuse que possible.

J'envisage trois types d'exécution. Le peleton et la pendaison rapide et lente. Pour les simples individus, le peloton suffira. La peine de mort doit être régie par un tribunal spécial et je vois bien des militaires, avec une formation de droit, qui pourrait servir de juges. La décision de ce tribunal doit être tranchante, deux seules issues pour l'accusé, la mort ou l'acquittement. Ce qui fait qu'on doit faire tout ce qu'il faut pour prouver qu'il mérite d'être dans ce tribunal. Pour les personnalités telles que politiques, médiatiques ou sociales, je veux une pendaison. Une pendaison rapide s'il a commis un crime punissable de mort, mais qu'il n'y a pas de circonstances aggravantes.

Pourquoi une pendaison. Car cette pendaison serait publique et diffusée dans les chaines publiques. En tant qu'agent de l'Etat et célébrité, l'individu a un devoir de moralité et d'exemplarité absolu devant le peuple. Le fait qu'il trahisse ce devoir implique qu'on doit prendre notre temps pour le buter. En revanche, si le crime est asserti de circonstances aggravantes, alors on doit faire une pendaison lente. La pendaison rapide est qu'on lui brise le cou pendant la mort. La pendaison lente implique une mort par strangulation.

Du coté de la justice classique, il faut construire énormément de prisons. Je vois bien deux grandes prisons par grande ville. Et qu'on n'hésite pas à donner tous les moyens nécessaires aux forces de l'ordre pour qu'ils puissent chatier tous les criminels. Pourquoi une justice aussi brutale ? Parce que ce pays est une fosse sceptique. La gangrène de la corruption le ronge depuis 60 ans et il faut un traitement de choc et la terreur des criminels, pour rétablir la confiance. En fait, il faut que le simple citoyen puisse voir de ses yeux, que les crapules qui l'ont escroqué depuis des décennies, se balancer au bout d'une corde. Et ainsi, il acceptera lui-même cette justice impitoyable s'il commet un crime.

En bref, il faut purger, purger au maximum, exterminer le plus de traitres et de corrompus avant de penser à reconstruire. Regardez un pays comme la Corée du Sud, tout le monde salut sa sécurité, vous pouvez laisser un téléphone sur un banc public et le retrouver le lendemain sans que personne ne l'ait pris. C'est parce que la justice sud-coréenne ne plaisante pas. Le moindre crime et vous allez en prison pendant des années quel que soit le statut, que vous soyez un mendiant ou la Première ministre (une PM a été condamnée à 25 ans de prison pour corruption).

La barre de mine de la justice ne doit pas être le seul instrument. Dans un pays très pauvre, la justice que je prône peut créer rapidement une tyrannie judiciaire. C'est pourquoi, la carotte doit être énorme, car une grande partie de la criminalité à Madagascar vient de l'extrême pauvreté. L'objectif du pays doit être de lutter contre la pauvreté dans tous les domaines. Ce n'est pas juste une phrase en l'air. Tout l'appareil étatique doit être au service de la lutte contre la pauvreté. La formation, la revalorisation des salaires, l'autonomie alimentaire, les subventions pour lutter contre les poussées inflationnistes, le développement des villes, mais aussi des zones rurales.

C'est à cette condition que les citoyens peuvent accepter l'implacabilité de la justice parce qu'ils estimeront que cette justice est la même pour tous et qu'ils aient des conditions de vie suffisantes pour l'accepter. La lutte contre la pauvreté met des décennies et le financement nécessaire est gigantesque. Ainsi, la récupération de la Banque centrale et la sortie de toutes les institutions de Bretton Woods sont une étape essentielle. Le néolibéralisme et le mondialisme sont des générateurs systémiques de pauvreté extrême et de la destruction des Etats.

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